Industrie Hôtelière

Nicolas Da Costa, chargé de mission Restauration à l’Umih 17 – Etre constructifs

Dites-nous tout d’abord quelques mots de votre activité professionnelle…

Je viens de vendre un hôtel-restaurant que je possédais depuis 20 ans et je garde le restaurant, le BB, que je tiens à Royan depuis 27 ans. Mes parents étaient dans le métier. Mais je me vois comme un autodidacte puisque ma formation est juridique. J’ai 65 ans et je suis membre du bureau de l’Umih 17 et membre du bureau de la FNRF.

Comment se porte la restauration en Charente-Maritime ?

Plutôt bien si on compare avec certains autres dépertements. La TVA à 5,5 % y a beaucoup contribué. Mais les restaurateurs ont bien joué le jeu sur l’investissement, les salaires et même les prix. Nous sommes en théorie un département concerné par la saisonnalité. Mais dans les faits, la saison ici, c’est août. L’activité tend à s’étaler sur toute l’année, ce qui est, à mon sens, préférable.

Quelles sont les principales difficultés que rencontrent les restaurateurs du département ?

Avant tout les problèmes de manque de personnel qualifié, en particulier pour les saisonniers. Quand ces salariés compétents manquent, c’est au détriment de la qualité et de la bonne santé des restaurants. Car ceux qui se portent bien font tout eux-mêmes. Malheureusement, les jeunes qui sortent de formation se dirigent souvent vers les chaînes ou l’étranger. Alors que les indépendants ont beaucoup progressé, qu’ils appliquent les conventions et que les salaires ont augmenté.

Vous êtes donc favorable au volet social du contrat d’avenir…

Oui,

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