Industrie Hôtelière

Permis d’exploitation : Renouveler et renforcer le syndicalisme

L’histoire du Permis d’exploitation remonte à 1998. «A cette époque, j’étais au Comité directeur de la CPIH. J’étais co-président de la Commission chargée des relations avec les élus avec Roland Magne et Vice-Président national des cafetiers», indique Jean-Marc Le Carour, le père du Permis d’exploitation. «En 1998, j’ai présenté, pour la première fois, aux élus de la Confédération le projet de ce que j’appelais alors le Permis de licence. Mais je me suis heurté à des oppositions. Les gens ne comprenaient pas pourquoi nous nous imposerions nous-mêmes des contraintes et ils avaient peur que cela freine la reprise de nos entreprises.»

10 ans de lutte

Après le Congrès de Clermont-Ferrand, Jean-Marc Le Carour devient Président du Cluse (Comité de Liaison de l’Union Syndicale) et c’est lui avec Alain Lévesque qui négocie l’accord avec la FNIH. Après deux ans de négociation, l’union de la FNIH et du Cluse abouti à la création de l’UMIH en 2000. Puis, entre 2001 et 2003, Jean-Marc Le Carour devient Vice-Président de la FNCBD.

«Les deux premières années, Jean-Louis Clauss ne voulait pas entendre parler du Permis de licence, car il jugeait le projet utopique. Mais en 2003, je prends la Présidence par intérim de la FNCBD et je fais avancer le dossier en obtenant successivement un vote du Bureau, du Conseil d’Administration et de l’AG de la FNCBD. Chaque fois, la majorité est serrée. Au directoire qui suit le congrès de

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