Attentif aux évolutions du secteur, le GNI Poitou-Charentes tire la sonnette d’alarme concernant le développement des food trucks qui peuvent venir en concurrence frontale avec les brasseries et les restaurants déjà affaiblis par la crise économique. Objectif, mettre en place une réglementation pour ne pas fausser la concurrence. Parmi les autres sujets sur lesquels le syndicat se mobilise, la licence spectacle ou encore la communication sur la qualité dans les brasseries (article à lire dans le prochain numéro). Rencontre avec Françoise Legrand adhérente du GNI Poitou-Charentes, spécialiste des cafés-brasseries (ancienne vice-présidente des cafés-brasseries à la CPIH).Quelle est la position du GNI Poitou-Charentes concernant les food trucks ?
Françoise Legrand : Nous constatons que les autorisations pour les emplacements des food trucks sont laissées au bon vouloir des municipalités. Ils peuvent être en concurrence directe et frontale par rapport aux restaurants déjà installés et là nous sommes contre.
Les food trucks ont du sens dans certaines zones, dans les villages notamment où les établissements bar, brasserie et restaurant ont disparu. Il faut considérer ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
De plus, il n’existe pas de législation spécifique aux food trucks. Les restaurants sont soumis à une réglementation