Industrie Hôtelière

Réformer le financement de l’audiovisuel public

Les professionnels des CHR sont assujettis à la contribution à l’audiovisuel public par poste de TV, payable à l’avance, sans prise en compte de la fréquentation de leur établissement. Alors que la réforme du financement de l’audiovisuel public est à l’étude, aucune proposition n’a été formulée en faveur des CHR dans le rapport Leleux/Gattolin, publié par le Sénat fin septembre dernier, dénonce Pascal Chardonnet, vice-président du Conseil des Territoires et président délégué du GNI Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon.Les événements tragiques de ces derniers jours démontrent une fois encore, l’importance de cette découverte, dans la sauvegarde de la population, par la diffusion en direct de l’information. De nos jours, la télévision est devenue un moyen d’alerter la population, et pourtant, dans nos établissements elle demeure, avant tout, la source d’une taxe contestable, la contribution à l’audiovisuel public.
Dans sa réforme du classement des hébergements touristiques,
la loi du 22 juillet 2009 impose aux hébergeurs d’équiper leurs chambres en poste de télévision. Véritable pousse au crime en la matière, puisque pour obtenir ses points, l’hôtelier n’a d’autre
solution que d’équiper ses chambres. Cet investissement amortissable, va générer une charge récurrente quasi équivalente à son investissement, payable d’avance, sans considération d’un taux de fréquentation et d’occupation de nos établissements. Nos voisins européens : Belgique, Espagne, Luxembourg, Pologne,
Portugal, ne sont pas soumis à

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