Pensez-vous qu’il est encore possible de connaître une réussite sociale dans le métier en partant de rien ?
C’est une profession où on a encore cette chance. Le métier est réglementé, demande beaucoup de discipline, mais on peut facilement y devenir patron et réussir.
Vous êtes président depuis 2007. En deux ans, vous avez fortement accru le nombre des adhésions. Vous avez un « truc » ?
Je crois que j’ai l’atout de connaître tous les secteurs de la profession CHR. J’ai beaucoup fait pour la notoriété du syndicat dans le Var, en mettant à profit mes relations et mon implication dans le tourisme. Le fait d’avoir été président de la Commission du tourisme régional PACA et Corse pendant plusieurs années aide aussi dans cette tâche. Et puis le fait d’être toujours joignable et de travailler avec une équipe très disponible, d’aller sur le terrain, ça paie. Une de mes premières préoccupations a été de me rapprocher des adhérents. Vaste travail mais nous y sommes arrivés. Et nous allons vers les 1 500 adhérents en 2010.
Vous évoquez vos relations. On a l’impression que vous misez beaucoup sur votre immersion auprès des « officiels »…
Dans les AG, j’ai l’habitude d’inviter tous les élus, tous les représentants des services de l’Etat, l’Urssaf, la DGCCRF, la CRCI, la Direction du Travail… Nous sommes en relation permanente avec trois députés du Var et ce lien avec les politiques fait partie du rôle d’un président de l’Umih. Comment leur faire