Industrie Hôtelière

Rencontre avec Patrick Dangelser, Président de l’Umih 58 – Dure ruralité

Quel est l’état de l’activité des CHR dans votre département ?

La réalité de la Nièvre est celle d’un département vieillissant avec une clientèle souvent retraitée. C’est surtout vrai dans le Morvan où nous connaissons les problèmes classiques de désertification rurale. Heureusement, il existe un pôle plus dynamique du côté de la vallée de la Loire, avec La Charité, Decize, Magny-Cours, Cosne-sur-Loire… L’activité est très saisonnière. Chaque année, nous perdons une vingtaine d’établissements. Mais sachons être aussi positifs : la saison a été assez bonne et nous profitons du plus grand nomadisme des touristes qui passent chez nous.

Quels sont les principaux dossiers qui préoccupent vos adhérents ?

Sans conteste, les nouvelles normes hôtelières et le classement. Le problème est particulièrement aigu pour tout un parc de petits hôtels vieillissants, essentiellement dans le Morvan. Ils vont devoir investir des sommes considérables alors qu’ils n’ont qu’une activité que quelques mois par an.

L’autre grande question qui préoccupe est celle des transmissions d’entreprises. Nous avons beaucoup de patrons d’établissements qui arrivent à l’âge de la retraite et qui ne trouvent pas de repreneur.

Comment se porte l’Umih 58 ?

On peut dire que nous sommes un syndicat qui se modernise. Regardez notre site internet réalisé avec l’Umih Bourgogne. Pour ce qui est des adhésions, nous restons au même niveau : nous en perdons 10 % chaque année mais nous en regagnons autant avec nos quatre sessions du permis d’exploitation. Seulement, un certain nombre de ces entrants

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