Industrie Hôtelière

Rencontre avec Véronique Gaulon, Présidente de l’Umih 36 Le faire totalement et bie

Qu’est-ce qui vous a attirée à l’Umih ?

J’y suis entrée dès notre installation en 1994, mais j’en suis sortie un certain temps, notamment parce que j’étais en désaccord avec les arguments de M. Daguin. Je ne voyais comment nous pouvions exiger la TVA à 5,5 % sous prétexte que les fast food en bénéficiaient : dès que vous consommiez assis, vous étiez aussi taxé à 19,6 % ! Et puis la TVA à 5,5 % monopolisait toute l’attention alors qu’il y a d’autres sujets aussi importants comme l’attractivité de nos métiers.

Ce sujet semble en effet très présent dans votre discours…

Les CHR sont trop liés à la main-d’oeuvre pour qu’on la néglige. Nous devons nous défaire d’une image esclavagiste. Il faut vivre avec son temps, les 39 heures, ça va de soi !

Vous êtes malgré tout revenue à l’Umih et aujourd’hui présidente…

Oui, l’engagement passe avant les divergences et j’appréciais le travail de Maurice Garnier. Quand il m’a envoyée pour le représenter au Congrès de Marseille il y a 4 ans, j’ai vu que beaucoup pensaient comme moi, qu’on pouvait agir dans un sens plus constructif. Le discours très ferme de Ph. Villalon envers M. Sarkozy m’avait enthousiasmée.

Quelles sont les idées nouvelles que vous voulez voir triompher ?

Il est important que les dirigeants de CHR aient plus une attitude de chefs d’entreprise, qu’ils sachent mieux manager le personnel, que l’on se dise que le salaire est la première motivation pour venir à

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