Industrie Hôtelière

Saisonniers Se battre pour une concurrence loyale

«Cette année, nous allons avoir encore plus de mal que d’habitude à trouver du personnel», indique Jean-Marie Attard Vice-Président de la Fédération Nationale des Professions Hôtelières Saisonnières (FNPHS) et Président de l’UMIH Hautes-Pyrénées. «Nous payons là les conséquences de la convention Unedic de 2005. Comme les salariés n’ont plus droit au chômage, ils ne s’inscrivent plus à L’ANPE, ce qui fait que cette dernière n’a plus de candidat à nous proposer.»

La convention Unedic devrait être renégociée cette année. «Mais il y a une philosophie ambiante qui considère qu’il faudrait annualiser nos contrats saisonniers, qu’il faudrait faire du tourisme 365 jours par an. Mais le client est de plus en plus zappeur, ce qui fait qu’on se dirige plutôt au contraire vers des courts séjours. Si nous avons du mal à faire la saison, alors comment penser qu’il est possible de l’annualiser ?

Pourquoi certaines professions, comme les producteurs de fruits et légumes ont le droit de faire venir du personnel de la zone extra-européenne et pas nous. Ce n’est pas comme cela que Luc Chatel trouvera le point de croissance qui lui fait défaut. Pour que la concurrence soit loyale, il faut que les mêmes règles s’appliquent pour tous. Pourquoi les chambres d’hôtes ne s’inscrivent toujours pas au registre du commerce ? Pourquoi les résidences de tourisme ne sont elles pas astreintes aux mêmes contraintes de sécurité que les hôtels ? A ce sujet, j’observe que Luc Chatel, lors du

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