Rien ne prédestinait Odile Breuer à devenir secrétaire administrative d’un syndicat d’hôteliers et de restaurateurs. Diplômée en comptabilité, elle débute sa carrière professionnelle dans le secteur de l’automobile. Après une pause volontaire consacrée à ses enfants, Odile Breuer apprend que sa tante, secrétaire de l’Umih Loiret, va quitter son poste. Elle profite de l’opportunité pour poser sa candidature qui sera retenue.
A son arrivée, le secteur des CHRD lui est donc complètement inconnu. «A l’époque, la législation était beaucoup moins complexe et nous n’avions que trois circulaires environ à faire chaque année, se souvient Odile Breuer. Il y avait également beaucoup moins de problèmes de recrutement et nous faisions presque office d’ANPE. Des demandeurs d’emploi venaient régulièrement poser leur CV et trouvaient un poste par notre biais.»
Plutôt le juridique que le social
Les temps ont donc changé et les demandes d’information des adhérents sont plus nombreuses et plus diversifiées. «Nous sommes très sollicités à la fois par les adhérents et par les cabinets comptables. Tous veulent bien sûr des réponses rapides», raconte Odile Breuer.
La secrétaire remarque également que les dossiers aux Prud’hommes sont beaucoup plus nombreux. Le social n’est pas sa tasse de thé : compliqué, évolutif rapidement, ce domaine constitue à ses yeux «une source d’erreurs» très importante. Elle préfère se consacrer au juridique et à la réglementation, baux commerciaux et contrats par exemple.
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