Le Professeur Fabien Squinazi du laboratoire d’hygiène de la ville de Paris était invité à participer à l’atelier sur la sécurité, le 4 décembre dernier, pour un exposé sur la lutte contre la légionellose. L’augmentation des cas de légionellose en France depuis 1997 est en partie due à un meilleur diagnostic de la maladie. 610 cas avaient été en effet dénombrés en 2000 contre 800 cas en 2002 . Les sources de contamination restent encore mal maîtrisées. Présente dans l’eau, cette espèce bactérienne se multiplie dans les réseaux intérieurs de distribution.
La légionellose, une nouvelle menace
Cette multiplication est due à un défaut d’entretien des installations, qui favorise le tartre, et à la stagnation de l’eau à une température entre 24 et 43°C. Les installations particulièrement à risque sont les douches, les tours aéroréfrigérantes et les bains à remous. Elle se transmet par inhalation, peut provoquer une pneumonie des deux poumons et être mortelle.
Un réseau nommé Ewgli, qui concerne 31 pays européens, s’est mis en place pour signaler les établissements qui ont connu des cas de légionellose et sont dans l’incapacité de prouver que toutes les mesures sanitaires ont été prises.Pour remédier à la propagation de la bactérie, il est conseillé d’organiser la maintenance des installations, maîtriser la température de l’eau et en éliminer les bactéries, lutter contre l’entartrage et les dépôts et désinfecter les ballons et les