Industrie Hôtelière

Succès du GIE employeurs

«L’application de la loi anti-tabac a généré des coûts supplémentaires», indique Laurent Dalat Présidente de l’UMIH Hautes-Pyrénées Tarbes. «En effet, nous avons des discothèques qui ont du embaucher une personne de plus, pour gérer leurs problèmes de sortie. Les problèmes de drogue seront également plus difficiles à contrôler. Dans les cafés, il y aura du bruit et il faudra savoir si les clients peuvent sortir avec leurs verres ou non. En tout cas, cela entraînera des coûts supplémentaires, car les fumeurs ne veulent pas être dans des cages et il faudra plus de personnel pour gérer les flux.» En ce qui concerne le GIE employeurs, il a bien fonctionné. «Mais l’administration menace de nous mettre des bâtons dans les roues. En effet, jusqu’à maintenant, lorsque nous avions une personne, dont nous savions qu’elle devait faire 6 ou 7 extras, nous lui faisions un contrat en précisant les dates. Mais aujourd’hui, l’administration souhaite que nous fassions une déclaration par extra, ce qui n’est pas simple et il faut que nous trouvions une solution. La saison dernière, le GIE regroupait 7 entreprises et il a employé 4 employés : 1 commis de cuisine, 1 femme de chambre et 2 serveuses. Entre février et fin décembre, le commis de cuisine a été embauché à temps plein (un contrat pro d’un an) et les autres à mi-temps. Le commis de cuisine a travaillé dans 5 entreprises. Une expérience enrichissante

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