Industrie Hôtelière

Trahison du dialogue social pour le secteur des cafés, hôtels, restaurants en cas d’annulation des accords de 2004 ? La CFDT en porterait la responsabilité

Les accords de juillet 2004 signés entre les partenaires sociaux ont marqué un énorme progrès pour les conditions de travail dans ce secteur.

Les salariés bénéficient pour la première fois d’un régime de prévoyance qui porte sur l’assurance décès, une rente éducation, l’incapacité temporaire et l’invalidité.

Ce régime est exceptionnel car il est financé par une contribution de 0,80 % sur le salaire, supportée à part égale entre l’employeur et le salarié.

Les 5 jours ouvrés supplémentaires prenables ou payables plus 2 jours fériés vont dans le sens de la liberté de choix des salariés entre travailler plus ou disposer de jours de congés.

Avec 39 heures de travail hebdomadaires qui incluent 4 heures d’attente (du client), les salariés bénéficient d’un SMIC brut mensuel de 1537 euros soient 280 euros de plus que le SMIC de droit commun.

L’annulation des accords ferait baisser le SMIC alors que nous négocions une revalorisation de la grille des salaires.

Faire table rase de ces accords aurait des conséquences dramatiques et mettrait en cause la pérennité des 180 000 établissements dont près de 93% ont moins de 10 salariés.

Annuler ces avantages acquis et faire fi des efforts consentis par les entreprises en particulier les plus petites est une véritable trahison du dialogue social et un mépris des engagements pris et tenus par les partenaires sociaux dont la CFDT porterait la responsabilité.

La réunion du 25 août 2006 entre les partenaires sociaux et

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