Industrie Hôtelière

Trois questions à Cathy Kopp

Sandrine de Tassigny : Pourquoi avez-vous accepté cette nomination à la Halde ?

Cathy Kopp : J’ai accepté cette fonction d’abord parce que le Premier ministre me l’a demandé et ensuite parce que la Halde traite d’un sujet, la lutte contre les discriminations et pour l’égalité, dont on voit bien qu’il est très important pour la société aujourd’hui. Ce n’est pas un sujet facile, mais c’est un sujet majeur. La Halde se compose de onze membres du monde de l’entreprise et de celui des associations. Nous avons eu notre première réunion formelle et la structure permanente va se mettre en place pour recevoir les demandes des personnes et y répondre. Une cinquantaine de salariés permanents traiteront les appels. La Halde est un organisme d’Etat et une autorité active. Chaque année, elle rédigera un rapport et pourra mettre en oeuvre des actions de communication. Elle a un rôle d’écoute et de médiation, mais aussi un pouvoir consultatif et sera force de proposition auprès du Gouvernement. En aucun cas, elle ne se substituera à la Justice. Quand un cas nécessitera d’aller devant un tribunal, il ira.

S.T : Les chiffres du Groupe Accor relatifs au sexe et à la fonction de ses employés prouvent le travail effectué par cette multinationale dans le sens de la parité et de l’égalité professionnelle. Pouvez-vous nous expliquer cette politique ?

C.K : La politique de gestion des ressources humaines du Groupe Accor, dont

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