Si les professionnels du département dressent un bilan mitigé de la saison estivale, surtout en montagne, ils peuvent se féliciter des bons résultats enregistrés en matière de contrôles. Jean Dellimard, Directeur de la cohésion sociale et de la protection des populations a souligné une amélioration sur ce point, les contrôles positifs étant en recul par rapport à l’an passé… ce qui constitue une nouvelle très positive.
Peu d’infractions
Ainsi, sur les 900 restaurants du département, pas moins de 127 ont été visités. Avec seulement 7 infractions à la clé, contre le double l’an passé. Son collègue Jean-Pierre Roux, directeur de l’unité territoriale de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi fait un constat semblable, notant que mis à part le cas des affaires de travail illégal, la politique suivie repose plus sur la prévention que la répression. S’il n’est pas question de travail clandestin, certains contrôles font plutôt apparaître de petits écarts tels que des heures non déclarées. « Il faut que les chefs d’établissements soient vraiment stricts à ce sujet, sans quoi nous ne pourrons rien pour les défendre. Chez moi, où j’emploie 14 salariés, j’ai fini par installer une pointeuse après le passage de l’Inspection du travail », commente Alain Vidal, entré dans sa dernière année de mandat.
Rien de criant, donc, les CHR des Alpes de Haute-Provence font preuve d’une belle tenue. Toute aussi satisfaisante est la santé du syndicat départe-mental qui a connu une