«Nous nous battons toujours sur la question des chambres d’hôtes», indique Jean-Luc Bousquet Président de L’UMIH 24, qui gère ce dossier national avec Jean-François Sérazin Président de la FNPHS. «Le 11 mars dernier, nous avons déposé au Colti de Dordogne un dossier, qui reprend les réponses du gouvernement à plusieurs questions parlementaires. De ce dossier, il ressort que les chambres d’hôtes doivent s’inscrire au registre du commerce dès qu’elles fournissent au moins 3 prestations et qu’elles exercent leur activité de façon habituelle. Théoriquement à partir de deux fois, une activité devient habituelle. Par contre, l’administration a souvent voulu jouer sur l’interprétation de ce terme. Mais désormais, comme les chambres d’hôtes doivent se déclarer en mairie, elles doivent aussi faire connaître leurs périodes d’ouvertures et comme certaines sont ouvertes à l’année, il n’y a pas d’ambiguïté… Nous avons aussi communiqué ces déclarations au Colti et nous attendons ce qu’il compte faire. Rappelons que le Coliti a pour rôle de lutter contre le travail illégal et que les chambres d’hôtes correspondent à du travail clandestin déclaré, promotionné et subventionné. Nous avons également demandé à l’UMIH d’envoyer ce dossier à l’ensemble des préfectures pour voir leurs réactions. Au jour d’aujourd’hui, si une chambre d’hôte n’est pas déclarée en mairie, elle est en faute et elle peut être sanctionnée. Même chose si une chambre d’hôtes a plus de 5 chambres. Il y a encore peu de contrôles. C’est à