Pour certains, les mises aux normes font hélas partie du domaine de l’impossible… Dans la Drôme, les petits hôtels de moins de 10 salariés et d’une trentaine de chambres représentent une grande partie des adhérents de l’Umih. Devant le directeur de l’Agence de développement touristique Bruno Domenach, et le préfet Pierre-André Durand, le président de l’Umih 26, Guy Lambert a tiré la sonnette d’alarme en rappelant que 70 hôtels n’ont toujours pas trouvé les moyens de s’adapter aux normes. Au contexte économique difficile (l’activité s’éffondre depuis le début de l’année 2012), surtout pour les petits établissements, devenus très vulnérables, s’ajoute la frilosité des banques qui ne soutiennent plus l’hôtellerie, ainsi privée de ressources financières pour engager les travaux… Face à cette situation, il faudra convaincre la préfecture de ne pas laisser ces établissements fermer leurs portes, faute de pouvoir investir. À suivre…