L’assemblée générale de l’Umih 28 qui s’est déroulée près de Chartres, a été l’occasion de rappeler aux professionnels l’importance de se mobiliser autour de l’Umih et de ses actions. L’Eure-et-Loir est notamment fragilisée par une désertion du secteur par les apprentis.
Au menu de cette AG : TVA, para-commercialisme, baisse du nombre d’apprentis… Et les problèmes de recrutement qui ne risquent pas de s’améliorer : en effet, la baisse des inscrits au CFA de Chartres qui sont passés de 277 en salle et cuisine l’an passé à 255 cette année dont il faut également déduire une trentaine d’abandons… On se retrouve face à un paradoxe : 80 % des apprentis trouvent rapidement un travail alors que 78 % des lycéens professionnels quittent le secteur un an après leur diplôme. Cet état de fait est dû au problème d’orientation des jeunes dès le collège, comme l’a expliqué Florent Doittée, coordinateur hôtellerie-restauration au CFA.
La modernisation du secteur restauration est également un impératif pour ce département où le titre de Maître Restaurateur est encore à la traîne. Seulement 9 titulaires, c’est peu par rapport a de nombreux autres départements. Ce titre permet d’entreprendre une modernisation des établissements et également de répondre à de nombreux enjeux actuels de la profession, notamment à ceux de l’usine à gaz que risque de devenir l’application de l’amendement Siré et des obligations de transparence alimentaire.