Le 4 avril, l’assemblée générale de L’UMIH de la Gironde a permis d’évoquer la situation préoccupante de l’hôtellerie, celle de Bordeaux en particulier, qui atteint péniblement un taux d’occupation de 55% au cours du premier semestre alors que Toulouse affiche plus de 70%. «Mérignac se maintient grâce à la proximité de l’aéroport, alors que le centre ville, le quartier du Lac ou l’ensemble de la Communauté urbaine de Bordeaux affichent de mauvais TO», souligne Michel Pestel. Et de plaider pour que le Palais des Congrès flambant neuf accueille de préférence des manifestations échelonnées sur plusieurs jours. Ce «problème d’attractivité économique de Bordeaux», selon Jean-Pierre Héland, vice-président et président de la branche café brasserie discothèque se double d’une «concurrence déloyale» des résidences hôtelières, soumises à un régime fiscal différent et dispensées du passage en Commission Départementale d’Equipement Commercial… d’où le manque de visibilité sur leur nombre de lits. Manque de visibilité également pour les responsables de discothèques du quai de Paludate à Bordeaux sur le projet immobilier «Belcier» susceptible de rogner sur la zone d’activités nocturne. «Où la mettre ?» questionne Jean-Pierre Héland avant de rappeler son combat pour la fermeture à 6h (contre 4 depuis l’arrêté préfectoral du 2 février 2004). Enfin, dans le rapport moral du syndicat, le vice-président a évoqué les accords sur les rémunérations, qui «n’ont pas suscité une adhésion franche et massive des adhérents, et pour lesquels