Industrie Hôtelière

Umih 45 : Allo, Paris ? Ici la terre…

Dans le Loiret, on se sent un peu abandonné, comme dans beaucoup d’autres provinces agricoles «éloignées de Paris» simplement parce qu’elles obéissent à une économie rurale. Une question hante les petits restaurateurs : celle des titres restaurants, dont la taxe de 4% affaiblit considérablement les marges…

Sur ce sujet, Jean-Louis Jama, président de l’Umih du Loiret a tenté d’alerter l’Umih Paris sans résultats. Il envoyé une lettre au siège parisien, adressée à Monsieur Heguy en janvier dernier pour se plaindre : « Lors du dernier Conseil d’Administration de l’UMIH, les Titres Restaurant n’étant pas à l’ordre du jour, nous n’avons pas pu aborder le sujet. Mais la problématique reste toujours la même : que fait-on pour les petits remettants ? Le sujet abordé à Biarritz, a été botté en touche et resté sans réponse !»
Le président de l’Umih Loiret précise dans sa lettre que les petits remettants sont souvent de très petits établissements qui ont déjà beaucoup de mal à survivre et qui comptent sur leur syndicat pour les défendre. Qui plus est, ils sont souvent éloignés des grands pôles de distribution de type « Promocash », ils sont obligés d’envoyer les tickets sous enveloppe sécurisée ce qui augmente encore les frais.
Les petits restaurateurs de campagne, même s’ils ne sont qu’à 150 kilomètres de Paris, se sentent

Quitter la version mobile