Industrie Hôtelière

Umih 51 Reims : La police fait perdre le sourire aux cafetiers

Depuis plusieurs mois, la mairie de Reims s’emploie à relancer l’animation nocturne. Elle soutient les établissements qui souhaitent une autorisation d’ouverture en horaires tardifs pour que s’y déroulent des animations musicales. En ce sens, le syndicat départemental élabore une charte avec la municipalité qui permettrait de dynamiser la vie nocturne dans le respect de bonnes pratiques.

C’est sans compter le comportement d’une partie de la police nationale dans la ville qui n’apprécie visiblement pas du tout les cafés. « Quelques éléments se livrent à un véritable harcèlement sur les établissements. Ils cherchent tout ce qu’ils peuvent pour verbaliser ou obtenir la fermeture administrative. Et c’est comme ça depuis deux ans », raconte le Président Joël Oudin qui a entrepris des démarches auprès des autorités pour faire cesser ces pratiques. Des réunions avec la mairie, le Directeur départemental de la Police nationale ont eu lieu pour l’alerter de cette situation. Enfin, une rencontre a eu lieu le 26 février avec le nouveau sous-préfet qui a prêté une oreille attentive à la requête de l’Umih. « Nous avons apporté des preuves irréfutables de la façon d’agir de certains policiers. » L’animosité de certains d’entre eux a sans doute redoublé après que Bernard Quartier a adressé un dossier au Ministre de l’Intérieur lui demandant de s’intéresser à ces pratiques qui confinent au harcèlement. Madame Alliot-Marie avait semble-t-il ordonné une enquête dans la police rémoise, ce que d’aucuns n’ont pas toléré. « Cela ne peut

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