Industrie Hôtelière

Umih 59 – Quel avenir pour l’Umih 59 ?

L’Umih est morcelée en sept secteurs dans le Nord. Cette situation avait déjà interpellé André Daguin au temps de sa présidence. Celui-ci avait chargé Maurice Coquelet d’entreprendre un regroupement de ces syndicats qui, réunis, pèsent entre 1 600 et 1 800 adhérents. Il en avait résulté, en 2001, la création de l’Umih 59, sans la moindre fusion pour autant des unités sectorielles existantes. Dany Deleval, Présidente de Lille, avait été élue à sa tête par un collège composé des sept présidents de secteur.

Coquille vide ?

Dans les faits, l’Umih 59 n’a jamais possédé de pouvoirs d’actions étendus, chaque secteur souhaitant conserver son autonomie de décision. « Dany Deleval avait voulu que l’Umih 59 collecte les cotisations versées au national. C’était une façon d’affirmer le poids du Nord que de se regrouper ainsi. Dans les faits, c’était difficile, tous les syndicats ne réglant pas au même moment leur cotisation », explique Maurice Coquelet. Donner du poids à l’Umih 59 lors d’une élection confédérale est apparu tout aussi compliqué, voire impossible dès lors que tous les secteurs ne choisissaient pas le même candidat. D’où le rôle forcément limité, auquel est resté cette structure.

Dans la tempête qu’a connue l’Umih depuis le Congrès de Nantes, l’Umih 59 s’est retrouvée particulièrement exposée, Dany Deleval, en sa qualité de vice-présidente confédérale, étant partie prenante dans la guerre interne qui se jouait au national. Contestée depuis Nantes, cette dernière a démissionné en avril 2010.

Débloquer la situation

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