L’AG du 11 mars dernier de Nébouzat, présidée par Jean-Marie Costrier s’est penchée sur les problèmes de mise aux normes d’accessibilité et d’évolution de la TVA.
Les nouvelles normes d’accessibilité, applicables au 31 décembre 2014, vont générer des difficultés. Des adhérents ont réalisé des travaux pour la sécurité et doivent recommencer pour l’accessibilité. Leur capacité de financement est insuffisante et les banques ne suivent pas. La possibilité de demander des dérogations sera donc exploitée à plein régime dans le département.?
Sur la question de la TVA à 10 %, le président a expliqué à quel point il sera difficile de la répercuter sur les prix, et que de nombreux restaurateurs du département courent à la catastrophe, ce qui est d’autant plus désolant que ces professionnels avaient joué le jeu, avec la TVA à 5,5 % : mutuelle, hausse des salaires, baisse des prix.
Concernant l’Urssaf, l’Umih a rappelé les déconvenues de certains cafetiers d’Aurillac qui avaient fait travailler des membres de leur famille pendant la manifestation du Théâtre de rue. La facture s’est élevée à 4 000 € par infraction constatée. Une leçon à en tirer : l’emploi de proches ne peut être qu’une solution de secours, exceptionnelle.
UMIH 63 : Les hôteliers et restaurateurs au pied du mur, dans le Puy-de-Dôme
