«Aujourd’hui, l’UMIH 65 Tarbes est un syndicat fantôme. Je suis partie et personne ne m’a remplacée», lance indignée Laurent Dalat ex Présidente de l’UMIH Hautes-Pyrénées Tarbes. Une parole de poids de la part de cette jeune femme, qui a doublé le chiffre d’affaires de son établissement la Ferme Saint-Ferréol en quelques années, et dont le père était une figure locale de l’UMIH.
«J’ai décidé de démissionner parce que j’estime que le syndicat ne remplit plus son rôle. D’abord je constate que les cotisations ont encore augmenté en janvier dernier, alors que l’année est mauvaise partout, sauf à Lourdes où la situation est particulière. Dans les hôtels, sur les 6 premiers mois de l’année, le taux d’occupation a baissé de 7 à 10 points. Pour limiter les frais, les VRP ne tournent plus que sur 2 jours, ce qui fait que désormais, le jeudi soir, les hôtels sont vides. De plus, la saison se rétrécit et, le midi, les restaurants sont vides. Lorsque la conjoncture est mauvaise, il ne faut pas augmenter les cotisations, c’est la première et la moindre des choses. Ensuite, nous à Tarbes, nous sommes des laisser pour compte. Personne ne s’occupe de nos dossiers. Où en sont les aides à la montagne ? Pourquoi le Permis d’exploitation est-il concentré à Lourdes, alors qu’il y a 5 syndicats dans le département ? Pourquoi ne pas organiser la moitié des stages à Lourdes et la moitié à Tarbes ?