Industrie Hôtelière

UMIH 70 : La Haute-Saône s’inquiète pour l’avenir de ses établissements et de ses emplois en Hôtellerie-restauration

L’AG de Seveux s’est d’entrée penchée sur la concurrence déloyale, évoquant dans un contexte économique déjà extrêmement difficile les ouvertures illégales d’établissements ou les manifestations non autorisées qui pénalisent les professionnels. Autre sujet d’inquiétude : la TVA. Le député-maire UMP de Vesoul, Alain Chrétien, a déclaré : « la TVA de 5,5 % à 10 %, c’est une vaste idiotie. Il fallait passer la TVA sur les produits importés à 23 % ». Pour Hervé Bécam, vice-président confédéral de l’Umih, tout n’est pas joué et l’Umih continue de défendre une TVA plus juste. On peut toujours espérer… L’argument clé : si tout reste en l’état, entre 5 000 et 10 000 entreprises fermeront. Le directeur du Pôle emploi de Vesoul, Philippe Pillet, a d’ailleurs évoqué l’emploi dans le secteur: « Vous manquez de serveurs, de chefs. Nous devons consacrer des formations à vos métiers. » Un vrai paradoxe : les CHR ont besoin de main d’œuvre, mais la hausse de la TVA devrait limiter les embauches ou entraîner des pertes d’emploi !

Autre grand sujet abordé : le tri sélectif.
Le président du Sytevom (société de traitement des déchets), Franck Tisserand, a parlé de l’augmentation du coût des déchets et de la nécessité de procéder au tri sélectif. Sur le thème des formations, Jacqueline Petrement, chef des travaux du lycée de Pontarcher, a annoncé la réouverture de son établissement en octobre et a invité les professionnels des

Quitter la version mobile