«Plusieurs réunions ont eu lieu à la mairie où nous nous sommes élevés contre le projet d’architectes parisiens missionnés par la municipalité pour réaménager la voie publique et les terrasses. On veut imposer des parasols sans tenir compte du vent qui souffle à Lille et du fait que les terrasses sont occupées même en hiver. Nous avons, de notre côté, consulté un architecte pour présenter un contre-projet », relate la Présidente de l’Umih lilloise.
Autre grief des cafetiers lillois, le projet de la mairie de laisser, pour raisons de sécurité, au moins 7 mètres entre deux terrasses d’une même rue. « Cela va obliger à enlever beaucoup de tables. Les cafés concernés vont y laisser leur rentabilité ! », se révolte Dany Deleval.
Un collectif de professionnels a été constitué pour s’opposer à la fois au projet architectural de la mairie et à l’amputation des terrasses. Chaque rue a ainsi désigné un représentant. « Que l’on soit visé ou non par ces mesures, les professionnels sont tous solidaires dans cette affaire. »
Mais Dany Deleval a bon espoir de voir la raison l’emporter et les relations avec la mairie de Lille redevenir aussi constructive que dans le passé. Pour preuve, l’accord en discussion qui permettrait, lors de la grande braderie, de mettre un stand à disposition de cha-que exploitant de la place Rihour, leur offrant par là-même une terrasse déportée.
S’inspirant du prix Lucien Vanel, un Trophée Gilles Vartanian sera lancé