Industrie Hôtelière

Un département tout en paradoxe

Il n’est pas toujours évident pour un département d’abriter une capitale régionale. Cette affirmation prend tout son sens en Haute- Garonne. Toulouse, superbe capitale régionale, aurait tendance à vampiriser le département, voire la région Midi-Pyrénées. 700 000 habitants, en incluant la grande ceinture, quatrième ville de France juste devant sa rivale de toujours, Bordeaux, deuxième ville étudiante de France derrière Paris avec plus de 100 000 étudiants, capitale de l’aérospatiale,… Une beauté architecturale et un patrimoine culturel si bien chantés par le poète Nougaro au verbe juste et émouvant.

Quid du reste du département derrière tout ça ? Il tente d’exister. Tâche difficile, comme le concède Guy Pressenda: «Il faut bien reconnaître que Toulouse occupe une place prépondérante, même au sein de la structure syndicale. Nous rassemblons 800 adhérents sur le département dont 500 environ exercent leur activité dans le périmètre de la grande ceinture toulousaine». Le Président de l’Umih 31 soulève une problématique bien spécifique à la Haute-Garonne, fief du socialisme dont Toulouse est le seul bastion de la droite : «Philippe Douste-Blazy a fait de l’office de tourisme, un EPIC au sein duquel siègent quatre élus du secteur CHR. Nous avons de très bons rapports avec la Ville. Mais comme Ville et Département sont comme poisson et chat, nous sommes pénalisés dans nos rapports avec le CDT et même avec le CRT».

Le département totalisait 2

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