Le 52ème Congrès de l’UMIH a commencé le 24 novembre dernier au Palais des Congrès de Strasbourg. «Nous étions déjà à Strasbourg en 1968 et nous y sommes revenu en 1986», a indiqué Jean Biron, avant de céder la parole à l’organisateur de la manifestation Jean-Louis Clauss. «En 1986, le ministre du Tourisme était présent et il nous a annoncé la liberté des prix. Ce fut une soirée triomphale. J’espère que l’un des ministres qui viendra nous apportera un message similaire. Je le souhaite et mes collègues l’attendent.» Après les interventions des officiels, présents à la tribune, André Daguin Président confédéral a ouvert le congrès. «Croyez-moi, ce congrès fera date !»
Se battre sur la qualité
«Mais faisons d’abord un peu de prospective. Le tourisme a tendance à se tasser, non seulement en France, mais aussi en Espagne et en Italie, ce qui signifie qu’on est passé d’un problème conjoncturel à un problème structurel. Il y a de plus en plus de destinations bon marché et il n’y a pas, pour cela, plus de clients. Alors, il ne faut pas se battre sur les prix, car il y aura toujours quelqu’un qui fera moins cher que nous, mais il faut se battre sur la qualité… Nous ne sommes pas parfaits. Certes, l’hôtellerie a déjà réussi sa mutation, mais la restauration est menacée par un système fiscal inadapté. Nous avons un