Le GNI dénonce le renchérissement des taxes sur les CDD annoncé hier, lundi 11 avril, par le Premier ministre, lors de la présentation de son plan pour les jeunes. Il s’agit là d’une proposition absurde visant à calmer une poignée de lycéens et d’étudiants vent debout contre le projet de loi Travail.
Avec pour seul objectif « le CDI pour tous », le gouvernement choisit la voie de la sanction financière à l’encontre de tous les entrepreneurs, au lieu de s’interroger sur les raisons qui poussent les employeurs à embaucher en CDD. Pour le GNI, taxer les CDD c’est nier les spécificités du secteur HCR et plus généralement, du tourisme !
Pour Didier Chenet, président du GNI, « les motifs de recours aux CDD, notamment les contrats d’extras ou saisonniers, sont prévus par la loi et correspondent à des besoins structurels des entreprises. C’est la nature même de leur activité qui les font recourir à ces types de contrat. Nous n’avons pas la possibilité d’embaucher en CDI un travailleur pour une saison de ski ou d’été, ni vocation à embaucher en CDI un extra qui va assurer le service à un mariage. Nous n’avons pas non plus la possibilité d’embaucher en CDI un salarié dont la mission consiste à remplacer un salarié absent ou à faire face à un surcroît d’activité. La France est déjà marquée par un coût du travail exorbitant qui fait reculer sans cesse sa