Philippe Guiffre : Vous venez d’être élues à la Présidence confédérale de l’UMIH. Quel est votre sentiment sur cette élection ?
Christine Pujol : Nous héritons d’une confédération forte, puisque nous regroupons, selon les chiffres qui nous ont été communiqués à notre arrivée, 50 000 adhérents. Même si nous nous sommes présentées pour changer cette organisation en profondeur, nous rendons hommage à André Daguin qui a su la faire connaître et reconnaître auprès du plus grand nombre.
PG : Vous vous êtes mises au travail dès le lendemain de votre élection.
CP : Oui, dès le 16 septembre, chacune d’entre nous a pris possession de son bureau et nous avons commencé à travailler.
Dany Deleval : Nous ne sommes pas complètement dépaysées. L’UMIH ressemble à un syndicat départemental, mais en beaucoup plus grand, et nous nous sommes immédiatement attelées à notre tâche.
CP : L’UMIH centrale regroupe une trentaine de salariés. Dès notre arrivée, nous avons réuni le personnel et les chefs de service, car nous souhaitons mettre en place, assez rapidement, une nouvelle organisation, notamment pour être plus proche des départements, comme nous l’avions annoncé dans notre programme. Nous aurons une direction dédiée aux départements et c’est Dany Deleval qui est chargée de ce dossier.
DD : Nous avons préparé un questionnaire, destiné aux Présidents de département, de façon à faire l’état de leur situation en terme de matériel, de logiciel, d’organisation… Les départements n’ont pas les mêmes moyens. Ils n’ont pas tous le