Industrie Hôtelière

Vers une nécessaire remise en cause de la politique touristique

«Nous perdons des adhérents parce que le contexte n’est pas favorable et parce que les jeunes ont moins l’esprit de solidarité qu’auparavant», indique André Bouyssou Président de l’UMIH Cantal.

«Mais la politique touristique qui est menée n’arrange pas les choses. Nous n’avons pas d’autoroute dans le département et le train direct Paris – Aurillac a été supprimé en septembre dernier.

Il faut désormais changer à Clermont-Ferrand, ce qui ne favorise pas le tourisme. Dans le même ordre d’idées, nous avons de plus en plus de problèmes en ce qui concerne la formation.

Nous avons une école hôtelière, l’IFPP à Aurillac, qui a de plus en plus de mal à vivre, parce que les subventions dépendent du nombre d’élèves. Or nous avons de moins en moins d’élèves. L’IFPP n’accueille plus que 350 élèves, dont seulement une cinquantaine pour l’hôtellerie et la restauration.

Si cela continue, les élèves seront obligés d’aller étudier à Clermont-Ferrand.»

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