Dur constat pour la vitrine d’excellence azuréenne ! Après avoir fêté en 2003 dix ans d’exercice honorés internationalement (vivier de prédécesseurs comme Alain Llorca, Christian Plumail, Jean-Claude Issautier, Michel Rostang…), avec 1 200 élèves de 22 nationalités, le lycée professionnel niçois doit se rendre à l’évidence : 30 à 40 % déposent les armes en cours de cursus. Michel Prospéri, son proviseur, explique : «Dans notre société de loisirs, c’est un métier où l’on travaille pendant que les autres s’amusent, avec des plages de repos décalées et des conditions de travail peu propices à la vie de famille. Nos élèves sont motivés, mais c’est souvent l’entourage qui pousse à l’abandon. A l’heure des 35 heures, la profession doit impérativement revaloriser le métier, revoir ses relations avec les apprentis et les stagiaires, et les salaires aussi !».
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