Kabarhum : culture et rentabilité


© P. GuiffreLa franchise vient d’être lancée, et le maître des lieux, Pasqual Porcel, indique disposer de toute l’infrastructure nécessaire pour dupliquer le concept.


Le premier Kabarhum a ouvert ses portes sur le front de mer de la ville de Saint-Pierre, sur l’île de la Réunion, en 2004, et le concept ne manque pas d’originalité, puisque le maître des lieux Pasqual Porcel a tout bonnement intégré une authentique case créole au bar. «Nous avons démonté une case créole de Saint-Joseph et elle constitue la base de notre décor», indique Pasqual Porcel. «Tous les murs en tôle de la salle du fond proviennent, par exemple, de l’ancienne case. Tout comme la charpente et le toit qui surplombent le bar.»


Ajoutez à cette case, d’authentiques pièces ramenées d’une ancienne usine sucrière de Grand Bois (une ligne haute tension, un coin de chapiteau, divers éléments qui décorent la façade du comptoir…), des oeuvres d’art dont certaines ont été signées par Pasqual Porcel et vous aurez l’impression d’être ailleurs, quelque part sur l’île de la Réunion, comme le rappellent les images diffusées sur les écrans plats de Kabarhum.


La carte est tout aussi originale. «En volume, nous vendons d’abord de la bière, et nous proposons par exemple notre Bière Pirate, un mélange de bière et de rhum arrangé ou de liqueur de rhum. Mais en valeur, c’est le rhum qui domine, et 85 à 90 % de nos ventes de


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