Deux poids, deux mesures ?
M. Watkins donne dans votre numéro 634 une analyse très intéressante de la situation d’Accor. C’est pour le moins détonnant avec ce que l’on peut lire ici et là, même dans la presse économique, sur les grandes manoeuvres qui se trament dans ce groupe hôtelier. Une chose est sûre : entre eux et nous, indépendants, le fossé se creuse et nous voyons que nous sommes très loin des préoccupations d’une entreprise cotée au CAC 40. Je note au passage que les obligations de mises aux normes qu’on nous impose sont beaucoup plus contraignantes pour nous qui travaillons souvent dans des bâtiments anciens. Alors que les hôtels de chaîne travaillent dans des immeubles beaucoup plus récents et faciles à mettre en conformité. Conclusion : les gros investissements, c’est pour les indépendants. Si cela avait coûté aussi cher aux chaînes, croyez-vous que l’on nous aurait sorti ces normes ? Il y a vraiment deux poids et deux mesures.
Marc, de Cambrai
Concernant les normes, votre opinion est assez courante chez les hôteliers indépendants. Et il est vrai que les dépenses auxquelles ils se trouvent obligés tombent particulièrement mal à un moment où ils peinent à remplir leurs établissements. Pour mémoire, il faut rappeler que les mises aux normes incendie ont été en partie motivées après des cas d’incendies qui ont fait plusieurs victimes dans des hôtels parisiens. Des « hôtels » est d’ailleurs un bien grand mot pour qualifier des taudis
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