La plupart des professionnels de l’hôtellerie-restauration font le même constat pour cet été : les clients étaient là mais ils étaient plus regardants que les autres années, tout en faisant preuve d’un nomadisme qui a atteint un niveau inédit. Le baromètre Deloitte confirme en large partie cette tendance. Ainsi, alors que le segment supérieur 3 et 4 étoiles connaît des progressions très nettes en termes de TO mais aussi de revenu par chambre, signe d’une clientèle prête à dépenser, il n’en va pas de même dans l’hôtellerie 2 étoiles sur laquelle se sont reportés les Français.
Sur la belle santé du haut de gamme, une nuance doit être apportée : à Paris, la croissance est due essentiellement à la hausse des prix. Toutefois, c’est aussi à une fréquentation en hausse que la province doit l’embellie. A Paris, note-t-on chez Deloitte, les hôtels les plus luxueux enregistrent une hausse de prix moyen de plus de 11 % et sur la Côte, de plus de 16 %.
Tandis que les Français sont prudents avec la dépense, les étrangers sont d’autant moins contraints financièrement qu’ils profitent d’un euro à un taux qui leur est devenu plus favorable. Deloitte fait état d’une hausse du trafic de 16 % s’agissant des voyageurs venus du Proche-Orient. Autre élément notable dans la hausse de fréquentation de l’hôtellerie, la présence forte d’une clientèle étrangère de loisir.
On se penchera tout de même sur la situation de l’hôtellerie 2 étoiles
Il reste 26% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Industrie Hôtelière à partir de 30€
S'abonner