La profession non reconnue

La profession non reconnue

Au sortir des présidentielles, les organisations patronales ont du mal à cacher leur déception. Seul un ministre délégué au tourisme a été obtenu alors que SNRTC, Synhorcat et Umih s’étaient clairement positionnés en faveur de la constitution d’un ministère plein. On ne peut que s’étonner de ce grand absent quand on sait que le tourisme représente 7 % du PIB et environ 2 millions d’emplois.
Le Synhorcat, quant à lui, continue de réclamer un Grenelle du Tourisme. Son président, Didier Chenet, entend bien par cette démarche assurer une équité sociale, fiscale et réglementaire.
La principale interrogation des professionnels ? Elle s’articule autour de l’héritage de l’ère Sarkozy : à savoir le taux réduit de TVA, établi à 5,5 % en 2009, puis à 7 % en 2011. Il n’empêche que certaines organisations telles que le CFTC ou le SNRTC redoutent de voir ce taux remis en cause ou pire disparaître…
Si les choses sérieuses devraient commencer après le 18 juin, soit au lendemain du second tour des législatives, on doute que les ministères moins enclins aux urgences, comme celui du Tourisme, se trouvent sur le dessus de la pile des dossiers du Gouvernement.
C’est par conséquent le moment ou jamais pour les organisations patronales de soumettre un cahier de doléances auprès de l’exécutif avant d’être reçus. Une occasion en or pour remettre sur le tapis les recommandations étayées par les études publiées ces derniers mois :


Il reste 32% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous