
« Beaucoup de bruit pour rien », c’est l’avis de tous, et il fallait s’y attendre. Après s’être mise à l’écoute des organisations professionnelles et de leur tintamarre, Sylvia Pinel nous sert son plan pour l’avenir de la restauration dont les 10 priorités évoquent plus un fade bouillon que de vraies recettes pour valoriser la filière !
Dans ces nouvelles prophéties guidées par le souci de « mieux informer le consommateur et promouvoir la qualité dans la restauration », on retrouve pêle-mêle, dans la boîte à outils du parfait restaurateur, toute une panoplie de logos : la promotion du « fait maison », avec un logo pour signaler sur les cartes les plats faits maison à partir de produits bruts ; la valorisation des produits français avec la marque France et l’utilisation de son logo ; la simplification du titre de « maître restaurateur » et la modernisation de l’image de ce titre à travers une nouvelle identité visuelle, une nouvelle plaque et un nouveau logo… Bref, des idées qui auraient pu sortir de n’importe quelle agence de communication graphique !
Quant à savoir ce qu’est réellement un plat fait maison à base de produit brut, et comment vérifier l’authenticité de chaque plat proposé sur la carte, ce sera une autre histoire…
À quoi ont donc servi toutes ces discussions durant un an ?
Des épisodes houleux, tel que le débat sur l’appellation restaurant, n’ont eu qu’un résultat
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