Mieux valoriser les métiers des CHR

Malgré près de 3,5 millions de chômeurs pour la seule catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité, les CHR rencontrent les plus grandes difficultés à recruter du personnel qualifié. Un vrai paradoxe !Non seulement le secteur n’est pas attractif en termes de recrutement mais il est déserté par les jeunes à l’issue de leur formation. « 70 % des diplômés du secteur ont quitté le métier trois ans après l’obtention de leur diplôme. Les écoles ont beau former, c’est un véritable tonneau des Danaïdes ! » a mis en avant Catherine Quérard, présidente du GNI Grand Ouest, lors du deuxième congrès du GNI (lire Différents dispositifs pour soutenir les CHR). En cause, le rejet de l’apprentissage, du travail manuel, considérés trop souvent comme des voies de garage. Reste à revaloriser ces métiers et à mettre en avant leurs atouts souvent méconnus (Lutter contre l’image négative du travail manuel).Face à ces difficultés, les établissements indépendants testent et mettent en œuvre de nouvelles solutions comme le recours aux groupements d’employeurs, et revisitent leur processus de recrutement et leur mode de management. Des retours d’expériences que vous découvrirez dans notre dossier consacré aux ressources humaines.
Au cours de ces derniers mois, le secteur n’a pas été épargné par les cataclysmes en tout genre comme en témoigne la baisse de fréquentation, en chute de