
Après l’acte 18 de mobilisation des Gilets Jaunes marqué par des violences et des scènes de chaos d’une ampleur inédite sur les Champs-Élysées, les restaurateurs et les hôteliers se disent atterrés par les saccages et les destructions méthodiques de leur établissement se chiffrant à plusieurs dizaines de milliers d’euros de dégâts matériels et une perte conséquente du CA (selon le GNI, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a perdu 500 millions d’euros de chiffre d’affaires du fait du mouvement des Gilets Jaunes).
A l’heure où Paris est en concurrence avec les autres capitales européennes, les images de déchaînement de violence qui circulent en boucle par les médias vont davantage ternir à court et moyen terme la fréquentation des touristes étrangers en France notamment pour la destination Paris/Ile de France.
Les professionnels sont exaspérés
Samedi 16 mars, des dizaines de commerces et enseignes nationales et internationales ont été pillées ou vandalisées le long de la plus belle avenue du monde, parmi lesquelles l’emblématique brasserie Le Fouquet’s, inscrite à l’inventaire des monuments historiques, qui a été particulièrement dégradée. Plusieurs autres restaurants ont été partiellement saccagés comme Léon de Bruxelles, le Deauville… L’hôtel Barrière a été également impacté.
Marcel Benezet le Président de la branche des brasseries-restaurants du Synhorcat/GNI a condamné « avec la plus grande fermeté » ces « insupportables exactions de violences ». « Ça suffit ! les commerçants n’en peuvent plus. Ils sont à bout au bord de la crise de nerfs et cette situation ne peut plus durer.
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