L’industrie hôtelière contaminée

L’industrie hôtelière contaminée
© Kasia Kozinski

Avec la propagation de l’épidémie du Covid-19, c’est toute l’industrie hôtelière qui plonge dans l’incertitude. Une véritable épée de Damoclès pour les ­professionnels du secteur alors que plusieurs événements ont récemment été annulés comme la Fête du Citron à Menton, ou le carnaval de Nice qui a été écourté (au 27/2), entraînant de nombreuses annulations de réservations hôtelières. Nul ne sait quelle sera l’évolution de cette épidémie tant elle est ­imprévisible, à l’instar de l’Italie qui a connu une flambée de cas de coronavirus en un seul week-end. Si certains épidémiologistes de l’OMS ont indiqué que le nouveau coronavirus devrait « toucher des centaines de milliers de ­malades et durer plusieurs mois », l’incertitude prévaut. Le ministre de ­l’Économie, Bruno Le Maire, s’est hasardé à estimer l’impact de l’épidémie, en avançant une baisse des touristes d’environ 30 % à 40 %, le 23 février sur la chaîne de télévision américaine CNBC. Le Comité régional du tourisme d’Île-de-France anticipe quant à lui, une baisse de 0,7 % des réservations aériennes de mars à mai 2020 par rapport à la même période en 2019. Une diminution qui atteindrait 40,8 % pour la clientèle chinoise sur cette même période. Un vrai coup dur pour le secteur et l’économie française tout entière qui tire plus de 7 % de ses revenus du tourisme.


Parmi les secteurs de l’hôtellerie qui se sont particulièrement ­métamorphosés au cours de ces dernières années, celui de l’ultra-luxe. Arrivée de nouveaux


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