Tenir jusqu’à la reprise…

Tenir jusqu’à la reprise…
© Kasia Kozinski

Si enfin les CHR ont des perspectives avec la fin du confinement prévue le 15 décembre si la situation sanitaire le permet et la réouverture des restaurants à partir du 20 janvier, la sortie du tunnel n’est pas pour demain. Alors que les hôtels tournent au ralenti, que les restaurants restent portes closes ou se cantonnent à la vente à emporter et les infrastructures dans les stations d’hiver ­devront rester fermées pour les prochaines vacances, le secteur du tourisme ­s’enfonce durablement dans la crise. Selon un récent sondage, deux tiers des ­hôtels, ­cafés et ­restaurants pourraient fermer définitivement leurs portes. Une ­véritable hécatombe !


Si jusqu’à présent les hôteliers étaient les grands oubliés des dispositifs de soutien des pouvoirs publics, leurs établissements n’étant pas fermés administrativement, un léger mieux se dessine avec des mesures spécifiques annoncées le 26 novembre. « On entend beaucoup parler des restaurateurs, des salles de sport… qui ont une fermeture administrative et donc une obligation de fermer, mais bien peu des hôtels. Pour cela, nous rencontrons beaucoup de ­difficultés à nous faire entendre auprès des assureurs et des propriétaires ­d’hôtels car nous ne sommes pas considérés en situation d’urgence », expliquait la dirigeante d’un groupe hôtelier familial.


Cette crise touche de plein fouet les CHR mais également les écoles hôtelières qui doivent s’adapter et mettre en place des mesures inédites alors que les offres de stages, de contrats d’apprentissage… se raréfient et les perspectives à l’international


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