
Alors que les prix de nombreuses matières premières et des énergies flambent, la question de la hausse des prix de l’hôtellerie devient incontournable.
Récemment, Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor, à appeler les hôteliers « à franchement augmenter leurs prix » après deux années de crise sanitaire inédite face aux coûts d’exploitation inflationnistes provenant des énergies et des salaires, pour restaurer les trésoreries exsangues des CHR. D’autant plus que les réservations sont au beau fixe pour la saison estivale et que les incertitudes restent de mise en raison de l’inflation, du contexte international et de l’évolution du Covid.
Autre sujet d’inquiétude pour les professionnels, la pénurie de personnel à l’approche de la saison estivale, une période cruciale pour bien des établissements. Plus de 200 000 postes saisonniers pourraient être non pourvus malgré la hausse de 16 % sur les bas salaires négociés en décembre dernier, qui n’a pas été suffisante pour endiguer le manque d’attrait chronique du secteur. Si des initiatives sont menées comme celle de recruter des saisonniers du Maghreb, des solutions pérennes restent à trouver collectivement, impliquant les professionnels, les écoles hôtelières et les pouvoirs publics.
Pour faire face aux défis à venir, les professionnels déplorent l’absence du ministère du Tourisme, ni même un secrétariat d’État dédié au secteur du tourisme, suite à l’annonce de la composition du gouvernement. La profession s’attendait à une plus grande considération pour le secteur qui représente à lui
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