Si 2022 a permis aux CHR de se rapprocher des niveaux d’activité de 2019, avant la crise sanitaire, l’année 2023 n’apparaît pas sous les meilleurs auspices. Tensions inflationnistes, notamment concernant les dépenses d’énergie, problèmes de recrutement et de remboursement des Prêts garantis d’État… autant d’incertitudes qui rendent l’avenir incertain. Des difficultés pour embaucher qui s’inscrivent dans la durée, nécessitant de trouver de nouvelles organisations du travail, de se réinventer. « Si déjà avant la crise sanitaire, les collaborateurs ne voulaient pas de rapports sacrificiels au travail, cela est encore plus prégnant aujourd’hui », indique Thierry Marx, le nouveau patron de l’Umih (lire notre interview exclusive). Autre difficulté majeure à laquelle le secteur doit faire face, la hausse des dépenses d’énergie avec des factures pouvant être multipliées par plus de 10 pour certains établissements. Si Bruno Le Maire a annoncé le 6 janvier dernier, la garantie pour les TPE de ne pas payer plus de 280 euros HT le MWh en moyenne sur l’année 2023, quid des PME ? Des mesures urgentes restent à trouver pour que tous les établissements bénéficient de tarifs encadrés et faciliter les résiliations et leur éviter de mettre la clé sous la porte.
Pour mieux affronter cet avenir incertain, gagner en compétitivité… près de la moitié des hôteliers de l’Hexagone ont choisi de rejoindre une chaîne hôtelière, volontaire ou intégrée. Du côté des franchisés, la
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