Mouvements sociaux : inquiets, les hôteliers restaurateurs en appellent au gouvernement

Mouvements sociaux : inquiets, les hôteliers restaurateurs en appellent au gouvernement
©Andrey Vyrodov / Shutterstock

Dans un contexte déjà marqué par la guerre en Ukraine, l’inflation des produits alimentaires et de l’énergie et le remboursement des PGE, les hôteliers et restaurateurs expriment leurs inquiétudes face aux mouvements sociaux contre la réforme des retraites.


Perturbations dans les transports, accumulation de déchets dans les rues et devant les façades des établissements, feux de poubelles et dégradations commencent à peser sérieusement sur l’activité des professionnels, déplore le GHR (Groupement des hôtelleries et restaurations de France).


Président du GHR Paris IDF, Pascal Mousset fait ainsi état d’une baisse d’activité « de l’ordre de 25% » dans les restaurants parisiens et des grandes villes, tandis que les établissements situés à proximité des rassemblements violents accusent une chute d’activité de 80% ou sont contraints à la fermeture.


Impact sur les restaurants… et les hôtels


En province, une baisse d’activité de l’ordre de 40 % a été enregistrée la semaine passée en raison des blocages et de la crainte d’une pénurie de carburant, qui pousse de nombreux clients à renoncer à des déplacements et à déserter les restaurant, notamment à l’heure du déjeuner.


Même constat du côté de l’hôtellerie, qui « enregistre de nombreuses annulations et constate une montée en charge des réservations anormalement faible à Paris pour les prochaines semaines », observe Fabienne Ardouin, présidente en charge de l’hôtellerie du GHR.


Vice-présidente du GHR, Catherine Quérard constate quant à elle une baisse d’activité de l’ordre de 10% à 20%, imputée « aux grèves


Il reste 33% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous