Parmi les problématiques auxquelles doivent faire face les CHR, la baisse de l’enveloppe de financement des contrats d’apprentissage, les coûts cachés du droit du travail, le manque d’attractivité du secteur.
Vincent Sitz, président commission Emploi Formation au sein de l’organisation du GHR (Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France), a alerté sur une baisse de prise en charge des contrats d’apprentissage lors d’une table ronde intitulée « Comment lever les freins à l’emploi ? » pendant le dernier congrès du GHR fin 2023, à Paris. Selon lui, la baisse des coûts contrats d’apprentissage, effective depuis septembre 2023, pourrait entraîner la fin de certains diplômes. « Entre 2020 et 2023, nous sommes passés de 8 400 € à 5 888 € d’aide pour le CAP cuisine, soit une baisse de 33 % ! », observe-t-il.
« Nous observons une baisse généralisée depuis trois ans dans les différentes formations d’apprentissage », expliquait de son côté Bruno de Monte, DG de Médéric.
« Les CFA sont aujourd’hui des lieux d’apprentissage de savoir-faire, mais c’est un rôle que l’on ne pourra plus assurer s’il y a une baisse des coûts contrats. »
Autres freins à l’emploi pointés du doigt par les intervenants : la présomption de démission et les coûts cachés du droit du travail. Assiette des heures supplémentaires, avantages en nature logement ou encore congés payés santé et pourboires dématérialisés sont autant de coûts cachés pouvant entraîner des redressements importants de la part de l’Urssaf.
Relancer l’attractivité
des métiers
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