Depuis le 1er janvier 2024, le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire, quel que soit le volume d’activité des établissements. Parmi les enjeux des professionnels, réussir à réduire en amont leur volume de biodéchets.
Qu’est-ce qu’un biodéchet ?
L’article L541-1-1 du Code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente de détail, ainsi que les déchets comparables provenant d’usines de transformation de denrées alimentaires. »
Comment optimiser le tri, la collecte et la valorisation des biodéchets ? Quelles solutions retenir ? Comment agir en amont pour limiter les quantités de biodéchets ? Autant de questions pour les CHR qui doivent désormais passer au crible le contenu de leurs poubelles pour tenter de réduire leurs biodéchets issus de la préparation des repas et des retours d’assiettes, sous peine d’une amende pouvant atteindre 75 000 euros (lire ci-dessous).
La collecte, le tri et la valorisation des biodéchets ne constituent pas de nouvelles pratiques pour les professionnels, ces obligations existant depuis 2012. Si jusqu’à présent, elles ne concernaient que les « gros producteurs » de biodéchets, c’est désormais l’affaire de tous.
Une obligation qui découle du droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020.
Réduire son volume de biodéchets, un vrai
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