
► TRANSACTION – origine et définition (C. civ. art. 2044) : « La transaction est un contrat par lequel les parties, par des concessions réciproques, terminent une contestation née, ou préviennent une contestation à naître. Ce contrat doit être rédigé par écrit. »
► TRANSACTION – portée périmétrique (C. civ. art. 2048) : « Les transactions se renferment dans leur objet : la renonciation qui y est faite à tous droits, actions et prétentions, ne s’entend que de ce qui est relatif au différend qui y a donné lieu. »
► TRANSACTION – efficacité extinctive (C. civ. art. 2049) : « Les transactions ne règlent que les différends qui s’y trouvent compris, soit que les parties aient manifesté leur intention par des expressions spéciales ou générales, soit que l’on reconnaisse cette intention par une suite nécessaire de ce qui est exprimé. »
► TRANSACTION – conséquence (C. civ. art. 2052) : « La transaction fait obstacle à l’introduction ou à la poursuite entre les parties d’une action en justice ayant le même objet. »
MAIS PRÉVENIR EN SACHANT BIEN FINIR. Finir quoi précisément ? Réponse : (bien) finir la rédaction de la transaction ; autrement dit, parachever son dispositif.
À cet égard, même si la jurisprudence sociale a pu, par le passé et sous l’influence du « consensualisme » propre au droit des contrats, considérer que la formalisation de la transaction ne présentait d’impérative nécessité qu’à effet de preuve – de ses existence + contenu
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