Le 28 mars, Nathalie Delattre, ministre déléguée du Tourisme dévoilait un bilan de ce début d’année et les perspectives pour le printemps, s’appuyant sur les chiffres d’ADN Tourisme et d’Atout France.
Le début d’année aura été prometteur pour le tourisme français : porté une belle dynamique au cours des vacances d’hiver, il enregistre des taux d’occupation stables pour les mois de janvier et février. Certaines métropoles ont toutefois enregistré une hausse telles que Marseille (+11 points) et Toulouse (+12 points). Autre point à souligner, une augmentation de clientèle internationale de 13% en janvier et février. L’Australie (+32%) et les pays scandinaves présentent de belles performances.
Un début d’année au rendez-vous du point de vue du chiffre d'affaires : les recettes internationales sont ainsi en hausse de 8% par rapport à 2024, pour un chiffre d’affaires de 5,1 milliard d’euros au mois de janvier. Si la clientèle internationale a porté les vacances d’hiver, 35% des Français sont partis, privilégiant la France à 83%.
Un printemps attendu
Les ponts seront nombreux ce printemps, et plus de deux tiers des Français ont décidé de partir (67%, soit 2 points de plus que l’année précédente). Les séjours seront principalement sur le sol français, au cours des mois de mai et juin (+5 points d’intention de voyage) et sur courts séjours (57% des intentions). Les séjours à l’étranger sont quant à eux en repli. Du côté des arrivées internationales, si certaines marchés restent stables (à l’instar de l’Allemagne), l’incertitude géopolitique impacte le tourisme français, avec de nombreux pays en repli.
« Je me félicite de ces chiffres qui confirment la tendance constatée en fin d’année avec une clientèle internationale en hausse, commente Nathalie Delattre. En ce début d’année, la montagne a continué à attirer un large public, dont une clientèle internationale. Autre motif de satisfaction, les touristiques asiatiques, et notamment Chinois, reprennent le chemin de la France, même si le niveau de fréquentation est toujours en deçà des niveaux d’avant Covid. »
I.E.
>A LIRE AUSSI…
Les dernières actualités du secteur
