Clients, manies et frasques : l’hôtel et le silence de ses salariés

« CONFIDENTIALITÉ » – définition générale du dictionnaire (Robert – dico en ligne) : « Maintien du secret d’informations (dans une administration, un système informatisé) – synonymes : secret, discrétion, silence. »
« DISCRÉTION » – définition générale du dictionnaire (www.larousse.fr) : « Attitude de quelqu’un qui veille à ne pas gêner les autres (…) – retenue, réserve, tact. »

De quoi la « confidentialité » est-elle le nom ?
Celui d’une logique d’abstention : se refuser totalement à communiquer à autrui voire diffuser au plus grand nombre, ce que l’on sait et connaît, notamment pour l’avoir lu, vu et/ou entendu.
De quoi la « discrétion » est-elle le nom ?
Celui d’une attitude. Elle exige que l’on se contienne ; l’on garde en effet pour soi, notamment pour ne pas embarrasser autrui, des faits et/ou informations que l’on connaît à son propos.
Ce double comportement vertueux, nombre de clients, ceux des palaces en particulier, l’attendent et réclament de la part des salariés de l’établissement fréquenté, celui-ci étant pour eux une oasis de confort, tranquillité et discrétion, quand bien même seraient-ils des personnes publiques de premier plan voire des jet-setteurs forcenés, avec ou sans scandale à la clé.
Alors, question, l’hôtel peut-il accéder à pareil désir ? En le satisfaisant juridiquement : donc, peut-il contraindre ses salariés à la discrétion voire au silence ?

« OMERTA » DES SALARIÉS EN FAVEUR DU CLIENT : ENTRE LOYAUTÉ ET CLAUSE…
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