
• FONDS : VENTE ET PRÉROGATIVES DES CRÉANCIERS DU CÉDANT – la cession d’un fonds de commerce de l’hôtellerie donne lieu, généralement, à l’accomplissement de formalités de publicité. Ce qui permet à d’éventuels créanciers du propriétaire – à l’affût si les dettes sont importantes – d’en être informés. Ce faisant, ils disposent alors d’un délai de 10 jours à compter de la publicité de la vente pour faire « opposition » au paiement du prix (C. Com. art. L. 141-12 et 14). Ce qui n’est pas sans conséquence pour le (futur) acquéreur de l’établissement hôtelier : si, au titre des pourparlers de cession, il verse déjà de l’argent au vendeur, ce sans se préoccuper, et du respect des formalités de publicité, et de l’opposition des créanciers (expiration du délai), il est réputé ne pas être libéré à l’égard des tiers (C. Com. art. L. 141-17). Traduction : d’éventuels créanciers peuvent, et lui demander des comptes, et, surtout, lui présenter leurs factures.
• VENTE DU FONDS ET IMPAYÉS D’IMPÔTS : LE FISC EN EMBUSCADE – ayant qualité de créancier en raison d’impayés d’impôts et/ou taxes incombant au vendeur, le Fisc peut venir inquiéter l’acquéreur. Ce qui adviendra si celui-ci verse une avance en lien avec une promesse de vente alors que le tenancier et/ou propriétaire en titre de l’hôtel est toujours débiteur d’impôts et/ou taxes à la date de la signature de l’acte. Le moment de
Il reste 36% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Industrie Hôtelière à partir de 30€
S'abonner