Apporter davantage de transparence aux menus des restaurants. Tel est le souhait formulé par la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, dans un entretien à la Tribune Dimanche paru le 22 octobre. La ministre a en effet affiché sa volonté, qu’au plus tard en 2025, tout plat non « Fait maison » soit signalé sur les cartes des 175 000 restaurants de France.
Si pour l’heure, la mention du label « Fait maison » existe depuis 2014, elle est facultative et reste « peu utilisée », avance Olivia Grégoire, dont les propos ont été salués par les organisations professionnelles. A l’image de l’UMIH, qui « se réjouit de cette mesure qui permet de protéger le consommateur, de défendre les restaurateurs et préserver la restauration traditionnelle, génératrice d’emplois, de savoir-faire, symbole de l’art de vivre à la française et fierté de notre pays ».
Dépoussiérer le « Fait maison »
« Il y avait un besoin de transparence pour montrer que la gastronomie française ne triche pas et ainsi récompenser les professionnels qui font bien », ajoute le président confédéral de l’UMIH, Thierry Marx.
Ces déclarations « vont dans le bon sens », estime pour sa part le président du GHR Didier Chenet. « Le GHR sera l’allié de la ministre dans ses travaux, pour plus de transparence sur les cartes et menus », affirme quant à lui Laurent Fréchet, président des restaurateurs au sein de l’organisation.
Et de conclure : « Le « Fait maison » ne marche pas, car c’est trop compliqué et déconnecté de la cuisine d’aujourd’hui. Pour le GHR, il faut profiter de cette réforme pour dépoussiérer le « Fait maison » et le démocratiser. »
M.B.
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